La Rue, 1894 : À crédit. Gratis.
Hayard, 1907 : À crédit.
France, 1907 : Gratis, pour rien. Boire, manger, faire l’amour à l’œil !
D’abord, il avait des principes et s’était fabriqué un code de la galanterie pour son usage personnel.
À l’œil en était l’article premier et fondamental. Payer les femmes ? fi donc… Les assimiler à des marchandises, alors ?… Quelle humiliation pour elles ! La véritable monnaie pour payer ces charmantes créatures, ce sont les baisers et les preuves d’amour au déduit, comme disait le bon Rabelais. De cet argent-là, il avait toujours plein sa bourse.
(Le Régiment)
Travailler à l’œil, travailler sans être payé, gratis pro Deo.
L’abbé, qui s’y connait, traite un peu les enfants comme sa protégée Annette ; il les exploite ; ils travaillent à l’œil, pour un salaire au moins insignifiant et pour une becquetée de fayots, accompagnés d’hosties de temps en temps.
(Francis Enne, Le Radical)